Imprimer
Catégorie : Vélo
Affichages : 1539

Petites histoires d'un tour de Corse Cyclotouriste

Etape 9 : Francardo - Porto 106 km D+1747 le 13 Octobre 2020

Etape 9 : Calvi - Porto 76 km D+1471 le 13 Octobre 2020

Nos craintes d'hier se sont vérifiées ce matin. Le patron du Revelatta nous a confirmé que la route est bien coupée suite à l'effondrement d'un pont à Osani. Ça daterait de 3 semaines et pas une info sur internet !

Pour rejoindre Porto, 160 km par le centre de l'île dont la moitié sur les nationales T 30 et T20 qui sont très fréquentées en allant vers Ponte Leccia. Inutile de dire que nous ne sommes pas tentés...

Les 160 km passent encore mais la circulation, non merci !

Après réflexion, nous adoptons un plan B. Les 80 km de Nationale se passeront en voiture.

On reprendra les vélos à Francardo pour remonter les gorges du Golo, plus long fleuve de l'île, et le Col de Vergio, point routier culminant de l'île avant de redescendre sur Porto. Panoramas uniques garantis sur le Monte Cinto, là-aussi plus haut sommet de l'île qui est déjà enneigé.

Au final, que des "plus quelque chose" de l'île, On y croit...

Même chose, l'étape sera plus longue et aura plus de dénivelé que prévu, haut les cœurs !

Une fois à Porto, comme la météo pour mercredi parait vraiment pourrie, nous pourrions finir par les "Calanche de Piana". En fin de journée avec un soleil déclinant, il paraît que c'est la meilleure heure.

Phare de la Revellata - Calvi
Départ de l'hôtel - Phare de la Revellata
Bref, on cherche à se convaincre que l'étape va être bien...

Sans doute, mais nous sommes quand même très frustrés de devoir raccrocher les vélos sur la voiture avant le retour à Ajaccio.

En les posant à terre, il y a 9 jours, je n'avais pu m'empêcher de penser que notre Tour de Corse ne serait réussi que si nous arrivions à le boucler totalement à vélo sans devoir recourir à la voiture. C'est raté... Dommage !

Nous quittons l'hôtel Revelatta, qui mérite bien ses étoiles,  un peu avant 10h00. Un regard nostalgique vers le phare de la Revellata qui nous aurions pu voir de plus près si tout s'était déroulé comme prévu....

Après une heure de route, nous arrivons au niveau de Francardo. Il est l'heure de quitter la T20. Le temps de traverser le village et de trouver un coin tranquille pour reposer les vélos...

Au moins il fait beau. Aujourd'hui la navigation va être d'une simplicité "binaire".

Plus ou moins 45 km de montée sur la D 84 jusqu'au sommet du col de Vergio. Ensuite, la même chose en descente jusqu'à la Marine de Porto.

Nous remonterons d'abord la Scala di Santa Régina, la vallée haute du Golo, avant de passer au niveau du lac et du barrage EDF de Calacuccia.

Ensuite ce sera la forêt de pins Laricios de Valdu Niellu, la station de ski de Castel del Vergio et enfin le sommet du col de Vergio.

A mon avis, ça va prendre au moins 3h00.

Côté descente, un peu le même millefeuille à l'envers, la forêt de pins Laricios d'Aïton, le village d'Evisa et les gorges de Spelunca. On prend les paris ? Une grosse heure de descente pour Patrick et 2 pour moi ?

 

Départ de Francardo

Panneau de sortie Francardo
Le départ de Francardo
Le Golo paisible à Francardo
Le Golo apaisé à Francardo

Les quelques-uns qui suivent auront remarqué que nous sommes de retour dans le Niolo et que les festivités du jour ressemblent un peu à l'étape de Corte. Le défilé des Strette, le barrage EDF de Sampolo, les pins Laricio de Nocetta, le torrent de la Restonica...

Déjà le panneau de la sortie de Francardo ne peut que rappeler des souvenirs !

Nous partons sur une route en léger faux plat montant, 5-6 km sous les frondaisons, pour s'échauffer jusqu'au Ponte Castirla qui nous fait passer sur la rive gauche du Golo et qui marque le début de l'ascension.

Le Col de Vergio

Profil du col de Vergio depuis Ponte Castirla
Profil du col de Vergio
Le profil de cette montée est intéressant. Une pente régulière surtout sur ses 20 derniers km ! Une longueur de 39,5 km d'ascension à 2,9% de moyenne. Le sommet du col est à 1.478 m pour un dénivelé de 1.133 m. Ces chiffres sont quand même remarquables. Une montée de 40 km... L'Iseran par Bourg Saint Maurice, c'est 48 km à 4%.

La Scala di Santa Regina

La 1ère partie de la montée se fait dans les gorges de la Scala di Santa Regina. Entre le ponte Castirla et le barrage de Calacuccia, il y a 14 km à parcourir. Une 1ère heure d'effort...

Le Golo - Scala di Santa Regina
Le Golo en fond des gorges
Le Golo - Route accrochée à la montagne
La route accrochée à la montagne
Le Golo en fond des Gorges
Le Golo dans la Scala di Santa Regina

Pour Wikipédia : Le défilé de la Scala di Santa Regina est un très long ravin désolé, hostile, sauvage, un étrange corridor de roches de granit rouge, de rocaille et de caillasse. La rare végétation est représentée essentiellement par des genévriers cades qui poussent sur les parois rocheuses, on se demande comment car il n'y a pas de terre, et curieusement des romarins ras, cette plante ne poussant pas partout dans le centre de l'île. Les bords du fleuve sont peuplés d'aulnes et de quelques pins maritimes.

Le Golo - Baignoire
Une baignoire sur le Golo
Le Golo - Végétation réduite
Une végétation très réduite
Le Golo - Passerelle en haut des Gorges
Passerelle en haut des gorges

La route, peu fréquentée, rappelle effectivement le défilé des Strette et de l'Inzecca que nous avions traversé après Ghisoni. Le Golo coule en contrebas de la route. L'érosion à créé de nombreuses "baignoires" où il est malheureusement interdit de se baigner à cause des possibles lâchers d'eau depuis le barrage.

Dans la partie supérieure des gorges, une confortable passerelle permet de passer d'une rive à l'autre.

La montée se poursuit jusqu'à la retenue d'eau du barrage de Calacuccia.

Le brise jet du barrage
Le brise jet du barrage
L'ouvrage, d'une superficie de 130 hectares, a été construit entre 1965 et 1968. Sa puissance (57 MW) représente plus du quart de l'énergie hydroélectrique produite en Corse assurant la couverture de 10% des besoins de l'île. C'est considérable.

Je comprends mieux pourquoi la baignade est interdite ! Aujourd'hui, c'est tranquille mais parfois ça doit bouillonner grave en bas.

Calacuccia

Nous arrivons au niveau du village de Calacuccia qui se situe rive gauche du barrage, côté Monte Cinto. Le soleil s'est dissimulé derrière les nuages. Ça manque un peu de relief et de couleurs... Dommage !

Le regard oscille entre cette immense retenue artificielle et le sommet majestueux du Monte Cinto qui se dresse face à la route dès l'entrée du village. Pour info, les 2 photos sont prises exactement du même endroit.

Panneau d'entrée à Calacuccia
Arrivée à Calacuccia
Calacuccia - Lac artificiel
Le barrage ERDF de 130 hectares
Calacuccia - Monte Cinto enneigé
Le Monte Cinto sous la neige

Marine est également passée par là. Elle a fait quelques photos au téléobjectif... Dommage, il n'y avait pas plus de soleil !

Calacuccia - Lac artificiel au téléobjectif
Le barrage
Calacuccia - Monte Cinto au téléobjectif
Le Monte Cinto

De Calacuccia au sommet du col de Vergio

La route se poursuit maintenant dans le village au-dessus de la retenue d'eau. La pente, légère durera quelques centaines de mètres puis s'aplanira totalement ...

Nous sommes à 860 m d'altitude, il en reste encore plus de 600 à monter. C'est le début de la 2ème partie du col.

Panneau couvent de Calacuccia
A hauteur du couvent de Calacuccia
Nous passons devant le couvent de Calacuccia. Un beau panneau mais le bâtiment en lui-même, et bien je ne l'aurai pas vu !

Il était au-dessus de la route à droite. Il va falloir nettoyer les lunettes ou arrêter de faire des photos de Patrick en roulant !!!

Un peu plus loin, la route enjambe le Golo. Vers l'amont, le torrent dévale la pente. Le vert de la rivière et les roches érodées méritent un arrêt photo...

Surprise, en aval, le pont routier en surplombe un autre, ancien et construit en pierre, "U ponte Altu". Il s'agit d'un pont génois totalement invisible de la route... Nous sommes sur la commune d'Albertacce.

Le Golo en amont de U Ponte Altu
Le Golo
U Ponte Altu - Albertacce
U Ponte Altu
Vue des montagnes depuis U Ponte Altu
Les sommets aux alentours

Les troupeaux d'animaux font leur retour en force, aussi bien dans les champs voisins, que sur la route. On les avait un peu oubliés ceux-là.

Le retour des vaches sur la chaussée du col de Vergio
Les vaches de retour
Les cochons ne sont pas très loin - Col de Vergio
Les gorets aussi
Calacuccia - Elevage de cochons
en grand nombre dans le maquis...

La montée se poursuit. Nous arrivons dans la forêt de pins laricios de Valdu Niellu.

Forêt de Valdu Niellu
Forêt de Valdu Niellu
Forêt de Valdu Niellu
Forêt de Valdu Niellu

Un parc aventures est installé à cet endroit. De l'accrobranche dans des pins aussi gigantesques, sensations garanties.

C'est beau bien sûr, mais je ne ressens pas la même émotion qu'en arrivant dans la forêt de Nocetta au-dessus du col d'Erbajo la semaine dernière. Peut-être qu'on s'habitue aux belles choses après tout?

A la sortie de la forêt, nous retrouvons des panoramas sympathiques sur le Monte Cinto et le massif éponyme. Nous montons bien depuis 2h30 maintenant, le soleil est plus présent et il y a un coin de ciel bleu. Un arrêt photos-barres de céréales est bienvenu.

Sommets du Monte Cinto
Le Cinto et la chaine du Monte Cinto
Le Monte Cinto

Sommets du Monte Cinto
Le Cinto et la chaine du Monte Cinto
Le Monte Cinto enneigé

La station de ski de Castel del Vergio n'est plus très loin. Nous passons devant un campement de la légion, quelques baraquements perdus en bord de route. Nos légionnaires ont donc une résidence à la mer et une autre à la montagne.

La station de ski de Castel del Vergio
La station de ski de Castel del Vergio
Troupeau d'ânes à Castel del Vergio
Troupeau d'ânes à Castel del Vergio

Après 12 hivers passés à encadrer des randonnées motoneiges en montagne, on peut dire que j'en aurai vu des bourricots sur des pistes de ski. Des comme ceux-là pas encore, même s'ils ressemblent bien à un groupe de motoneigistes à qui on demande de suivre le moniteur en file indienne.

Le soleil est de nouveau dans les nuages, la brume arrive. Il commence à faire très frais. On ne va pas refaire le coup de Ghisoni quand même !

Le sommet du col de Vergio

Il nous aura fallu un bon 3h00, (3h07 exactement), pour arriver au sommet. Il fait à peine 5°C. La brume s'est installée.

Au sommet de ce col de Vergio, pas de panneau comme d'habitude, un monument gigantesque en pierre et une petite cabane minuscule où 2 personnes font terrasse. Le plus haut col routier de Corse ne m'emballe pas. Nous faisons quelques photos vite fait...

A propos du monument que je décrirais bien comme d'influence stalinienne, il s'agit de "la statue du Christ Roi, monolithe de granit rose pesant 25 tonnes, haut de 6 mètres - 9,50 m avec son socle). Cette statue monumentale est l'œuvre du sculpteur corse Noël Bonardi. Elle orne le col depuis 1984".

Un groupe de 5-6 motards est là en train de se griller une petite clop. Nous échangeons quelques mots avec eux, les conditions climatiques n'incitant pas vraiment à une conversation suivie.

Ils nous expliquent qu'ils arrivent de Calvi par le bord de mer. Ils ont des motos volantes ou bien ?

Eh bien non, ils ont des motos bruyantes mais pas volantes. Le pont d'Osani coupé ?

Ah bon, il y a bien quelques panneaux à un endroit mais ça passe cool. Certains traversent même en voiture alors à moto ou à vélo, tu parles...

Pour la 1ère fois du séjour, j'ai vraiment les boules !!! Et le comble, en train de geler avec ce froid...

On repart direction Porto. Les Gorges de la Spelunca, 40 km de descente. De quoi se transformer en esquimau glacé avant le bas...

Monument au sommet du col de Vergio
Monument du col de Vergio
Col de Vergio - vue vers l'Ouest
Col de Vergio - Vue vers l'Ouest
Col de Vergio - Panneau Centre Corse
Panneau Centre Corse
Col de Vergio - Vue sur l'Est - Calacuccia
Le lac de Calacuccia depuis le col de Vergio

La descente vers Porto

De ce côté de la montagne, la rivière porte le nom de Tavulella, (non les footeux pas vouvouzella, on n'est pas en Afrique du Sud).
Plus tard, à la sortie des gorges de la Spelunca, elle deviendra la rivière Porto. Je ne sais pas si on peut s'y baigner ? En tout cas se baigner dans le Porto, ça aurait de la gueule !
Entrée dans la forêt d'Aïtone
Entrée dans la forêt d'Aïtone

Après 5 petits kilomètres, nous entrons dans la superbe forêt d'Aïtone. Il fait tellement froid que je n'ai pas vraiment le courage de faire des photos mais Marine est passée par là aussi.

Notre 3ème grande forêt de pins laricios du séjour.

Un 1er arrêt dans la descente, gelé... Cuissard court, gants d'été ! Les doigts bleuis par le froid impossible de freiner correctement, c'est plus prudent de faire une pause. Arrêt au niveau de la bifurcation de la D 70 vers Ajaccio.

Ervisa
Evisa

La forêt d'Aïtone est située sur la commune d'Evisa, capitale du marron selon le panneau à l'entrée.

Evisa, un petit village très peuplé en été, point de départ de nombreuses randonnées, assez désert aujourd'hui.

Un 2ème arrêt sera nécessaire un peu plus bas pour finir de se réchauffer. Patrick a trouvé une zone tranquille au soleil avec une belle vue sur l'entrée des gorges.
Je le retrouve en train de discuter avec un jeune couple en route vers Porto en voiture et qui, eux, ne sont pas passés à Osani. Ils font le détour et sont demandeurs d'informations sur le parcours.

Les gorges de la Spelunca

Les Gorges de la Spelunca débutent peu après Evita. Elles s'achèvent au niveau d'Ota.

Moins renommé que les Calanche de Piana, l'endroit est impressionnant aussi... Je pense que c'est sans doute aussi beau et en tout cas beaucoup plus vertigineux que les gorges du Golo sur l'autre versant du col.

Gorges de la Spelunca
Gorges de la Spelunca
Chèvres sur la route des Gorges
Chèvres dans les gorges de la Spelunca
Porto - Ota en partie basse des gorges
Porto - Ota
Des chèvres plein la route
Sleeping sur la route
Gorges - Rocher de Spelunca
Rocher de la Spelunca
Le village de Marignana
Au loin Marignana
Gorges de la Spelunca - Rochers
Sommet dans les gorges de la Spelunca
Le village de Porto - Ota
Arrivée à hauteur de Porto - Ota

 

Arrivée à Porto

Calvi - Panneau d'entrée
Calvi - Panneau d'entrée

Nous arrivons au terme de cette longue descente qui nous conduit directement dans la Marine de Porto.

Les quelques arrêts photos dans les gorges de la Spelunca nous ont permis de nous réchauffer.

Le soleil est bien présent. La température est devenue vraiment agréable...

C'est avec plaisir que nous arrivons en bord de mer. Quelques photos et passage à l'hôtel Subrini pour déposer les affaires inutiles avant de poursuivre vers les Calanche de Piana.

Les Calanche depuis la Marine de Porto
Les Calanche depuis la chambre
La côte au pied de l'hôtel Subrini
La mer au pied de l'hôtel
La Marine de Porto
La Marine de Porto
La plage de Porto
La plage de Porto
Le golfe de Porto en direction De Scandola
Le golfe vers Scandola
Ota accroché à la montagne
Porto - Ota à 300 m d'altitude

Cet hôtel Subrini me paraît largement à la hauteur de celui d'hier. A 10 m de la mer, face à la tour génoise, notre chambre située au 1er étage présente une belle surface et une terrasse dominant la baie. C'est superbe...

Un point de détail, nous sommes dans la Marine de Porto en bord de mer. Le village d'Ota, (la commune de Porto) se situe à quelques kilomètres mais à 300 m d'altitude, un beau raidard pour arriver là-haut. En réservant l'hôtel, nous ne savions pas mais on a eu du bol !

Il est 16h15, il nous reste 2 heures avant la tombée de la nuit. Les couleurs vont être parfaites dans les Calanche de Piana. Il est temps d'y aller.

La montée vers Piana fait 8 km avec une pente moyenne légèrement supérieure à 5%. Le village est à 450 m d'altitude. De quoi se faire plaisir pour finir la journée...

Les Calanche de Piana

Cette fois, nous y sommes. Depuis le temps que nous entendons parler des Calanche.
Il parait que c'est LE plus bel endroit de l'île ?.

La littérature est dithyrambique... Guy de Maupassant a écrit 140 ans plus tôt dans "Le monastère de Corbara" que "les calanche de Piana sont une des merveilles de la Corse ; on peut dire, je crois, une des merveilles du monde."

Golfe de Porto - Reserve de Scandola
Golfe de Porto - Reserve de Scandola
Golfe de Porto - Reserve de Scandola
Golfe de Porto - Reserve de Scandola

Je prends mon temps pour faire cette montée. Dans sa 1ère partie, c'est la Marine de Porto, sa plage et sa tour génoise qui attirent naturellement le regard. Un paysage paisible d'autant plus que la mer est d'huile.

En s'élevant davantage, le regard porte naturellement plus loin. Le golfe de Porto et surtout le rivage opposé vers la réserve de Scandola dévoilent tous leurs atours. Les couleurs sont magnifiques...

Il faudrait là-aussi s'arrêter tous les 50 m.

Calanche de Piana

 

Calanche de Piana
Calanche de Piana

 

Calanche de Piana

La dernière partie de l'ascension est majestueuse.

Nous sommes seuls au monde. Quelle chance... En été, il y a tellement de trafic, de voitures, de bus, qu'il faut instaurer un sens unique alternatif.

Des rochers découpés, sculptés, complètement irréels bordent la chaussée.

Pour un peu, ils auraient forme "humaine". Enfin, on peut facilement, avec un minimum d'imagination, leur trouver une ressemblance avec des formes connues.

Calanche de Piana
Calanche de Piana
Calanche de Piana - Patrimoine mondial de l'Unesco
Arrivée à Piana

Une sorte de monde parallèle... Avec le soleil déclinant le relief et les couleurs se précisent...

Oui, un monde imaginaire peuplé de géants de pierre dans lequel deux lilliputiens à vélo se frayent un chemin jusqu'à Piana entre sortilèges et maléfices !

 

Fontaine de Piana
Panneau d'informations sur les Calanche
Eglise de Piana

L'arrivée à Piana sur une route apaisée en légère descente marquera la fin de ce voyage parallèle.

Un petit tour dans le village pour sentir l'ambiance en attendant Patrick qui aura apprécié le paysage comme il se doit mais un peu moins les D+450 qu'il fallait gravir pour arriver jusque-là. Il ne s'attendait pas à ça me dira t-il.

La vilaine sorcière aux dents vertes lui aurait-elle mis un petit coup derrière les oreilles ?

Il va se rattraper dans la descente et me devancer largement à l'hôtel.

Je compte profiter au maximum de l'instant. Du coup descente tranquille, encore plusieurs arrêts pour souhaiter le bonsoir à quelques géants de pierre, il vaut mieux être en bon terme avec eux. Normalement, nous repasserons par-là demain matin.

Le soleil se couche du côté de la réserve de Scandola, un plan B qui se termine bien, sans regrets...

Soirée à Porto

Nous irons diner dans une brasserie sur le port. La météo pour demain n'est vraiment pas engageante.

De la pluie toute la journée... Elle doit arriver dans la nuit et nous accompagner jusqu'à Ajaccio.

Les précipitations vont aller forcissant au fil des heures. Il serait prudent de partir de bonne heure mais c'est sûr, nous finirons sur le vélo quoi qu'il arrive.

Profitant de mon petit dressing, je prépare donc la tenue pour demain. L'imper, le cuissard long, les sur-chaussures....

Eh oui, dernière bonne surprise de la journée, cette chambre tout confort dispose de son petit dressing où je peux étaler à l'envie mes affaires. La veille, j'avais du faire sécher le cuissard sur la lampe de chevet !

Allez ! bonne nuit, prenons des forces pour cette dernière journée humide qui nous attend.

Demain soir, nous dormons à Ajaccio. La quille ...

Île Rousse - Eglise des Moines
Dressing à Calvi
Île Rousse - Eglise des Moines
Dressing à Porto

 

Le parcours de cette 9ème étape : URL Strava et pour finir la trace au format GPX pour votre GPS vélo

 

Copyright : Les photos légendées en vert sont de Marine, en rouge de Patrick. En bleu ce sont les miennes.

Vous avez des commentaires, des remarques sur cet article. Vous envisagez vous aussi de faire un tour de Corse à vélo, vous l'avez déjà fait ?

N'hésitez pas à adresser un mail à l'auteur : Contact Auteur  Nous pourrons échanger sur nos expériences.